Des chercheurs de l'Université d'État de l'Ohio ont développé une technologie pour convertir les déchets plastiques et agricoles en gaz de synthèse, une substance couramment utilisée pour créer des produits chimiques et des combustibles tels que le formaldéhyde et le méthanol. Cette avancée vise à réduire la dépendance de l'humanité aux combustibles fossiles.
Actuellement, la plupart des technologies industrielles produisent du gaz de synthèse avec une pureté d'environ 80 à 85 %. Les chercheurs ont introduit une méthode appelée cyclage chimique pour améliorer ce chiffre. La chercheuse principale, Ishani Karki Kudwa, a déclaré : 'Nous utilisons le gaz synthétique pour des produits chimiques importants nécessaires dans notre vie quotidienne. Par conséquent, augmenter sa pureté signifie que nous pouvons l'utiliser de diverses nouvelles manières.'
Le système conçu par les scientifiques se compose de deux réacteurs : un réducteur avec un lit mobile, où les déchets sont décomposés à l'aide d'oxygène libéré par un oxyde métallique, et un brûleur à lit fluidisé qui renouvelle l'oxygène perdu pour régénérer le matériau.
L'étude a montré qu'en utilisant ce système, les réacteurs peuvent fonctionner 45 % plus efficacement tout en produisant un gaz de synthèse 10 % plus pur que par d'autres méthodes. Les chercheurs ont atteint un niveau de pureté d'environ 90 % dans un processus ne prenant que quelques minutes.
Il est à noter que, tandis que les technologies précédentes permettaient de filtrer les déchets de biomasse et de plastique séparément, leur technologie permet de traiter simultanément plusieurs types de matériaux, en mélangeant continuellement les conditions nécessaires à la conversion. Cette percée pourrait considérablement aider à réduire la dépendance aux combustibles fossiles.
De plus, le ministère américain de la Défense a accordé une subvention de 5,1 millions de dollars à la société texane REEcycle pour un projet axé sur l'extraction de métaux rares à partir de déchets électroniques. En outre, une équipe de recherche connue sous le nom d'ANEMEL a développé un catalyseur pour la dissociation de l'eau, rendant la production d'hydrogène vert par électrolyse plus rentable.