HELSINKI -- Une entreprise spatiale omanaise s'est associée à l'ambition de la Chine d'établir la Station de recherche lunaire internationale (ILRS), marquant une étape significative dans la collaboration lunaire mondiale. Le 2 décembre, Wu Weiren, concepteur en chef du projet d'exploration lunaire de la Chine, a signé un protocole d'accord avec Oman Lens pour contribuer à l'ILRS, qui vise à repousser les limites de la découverte scientifique et de l'exploration spatiale durable.
La Chine envisage de lancer une ILRS robotique de base d'ici 2035, avec des infrastructures essentielles comprenant des installations énergétiques et de communication. Les missions précurseurs, Chang'e-7 et Chang'e-8, sont prévues pour être lancées en 2026 et 2028, respectivement, ciblant le pôle sud de la lune.
Parallèlement, Fleet Space Technologies d'Australie a sécurisé 100 millions de dollars de financement pour améliorer ses capacités d'exploration minérale basées sur des satellites et développer des technologies d'exploration lunaire. L'entreprise prévoit de déployer un capteur sismique léger, connu sous le nom de SPIDER, lors de la mission de l'atterrisseur lunaire de Firefly Aerospace en 2026, visant à recueillir des données sur le sous-sol lunaire.
Ce tour de financement, dirigé par Teachers' Venture Growth, porte le financement total de Fleet à plus de 165 millions de dollars, valorisant l'entreprise à 525 millions de dollars. Les innovations de Fleet dans la miniaturisation des capteurs de sol bénéficieront non seulement aux missions lunaires mais également aux efforts d'exploration minérale terrestre.
Ces développements soulignent une tendance croissante de collaboration internationale dans l'exploration spatiale, Oman et l'Australie faisant des avancées significatives dans leurs initiatives respectives. Oman vise à diversifier son économie grâce à la technologie spatiale, tandis que les avancées de Fleet la positionnent comme un acteur clé dans la nouvelle économie lunaire.