La quête des exoplanètes a considérablement progressé, avec 5 766 planètes confirmées dans 4 310 systèmes. Les astronomes passent de la simple découverte à la caractérisation, en se concentrant sur l'imagerie et l'analyse des atmosphères de ces mondes lointains. Une étude récente dirigée par Kenneth Goodis Gordon de l'Université de Floride centrale souligne la nécessité d'élargir notre compréhension de l'habitabilité au-delà des conditions semblables à celles de la Terre. La recherche, qui est en cours de publication dans The Astrophysical Journal, suggère que reconnaître les biosignatures évolutives de la Terre pourrait améliorer les recherches futures d'exoplanètes, en particulier avec les télescopes de nouvelle génération comme l'Observatoire des Mondes Habitables (HWO), prévu pour être lancé dans les années 2040.
Parallèlement, des recherches sur Mars indiquent la présence de zones radiativement habitables dans la glace, en particulier dans les régions de latitude moyenne. Dr. Aditya Khuller du Laboratoire de Propulsion Jet de la NASA souligne que malgré les radiations ultraviolettes sévères de la planète, certaines profondeurs de glace martienne pourraient soutenir la vie en permettant la photosynthèse. Cette découverte ouvre de nouvelles voies pour les études astrobiologiques sur Mars, suggérant que la neige ancienne, maintenant de la glace, pourrait abriter des écosystèmes protégés des radiations.
Dans une autre avancée, les astronomes ont déterminé que Gliese 229 B, auparavant considéré comme un seul nain brun, est en réalité un système binaire. Cette révélation, dirigée par Jerry W. Xuan de Caltech, résout des mystères de longue date concernant la luminosité et la masse de l'objet. En utilisant des instruments avancés, l'équipe a confirmé que les deux nains bruns orbitent étroitement l'un autour de l'autre, fournissant de nouvelles perspectives sur la formation et les caractéristiques de tels corps célestes.