Un nouveau modèle analysant les petites oscillations dans la rotation des lunes d'Uranus suggère la présence d'océans liquides sous leurs surfaces glacées. Développé par Doug Hemingway, un scientifique planétaire au UTIG, ce modèle interprète les vibrations dans les orbites des lunes pour révéler la distribution de l'eau, de la glace et de la roche en dessous.
Une oscillation significative indique un océan liquide, tandis qu'une oscillation minimale suggère un intérieur solide. Combiné avec des données de gravité, le modèle estime la profondeur de l'océan et l'épaisseur de la glace, fournissant des informations critiques pour la prochaine mission d'Uranus de la NASA.
La recherche, publiée dans Geophysical Research Letters, postule que la confirmation d'eau liquide sur ces lunes pourrait redéfinir notre compréhension des environnements potentiellement favorables à la vie dans toute la galaxie. Uranus, classée comme géante de glace, partage des caractéristiques avec Neptune et fait partie d'un groupe planétaire identifié comme le type d'exoplanète le plus courant.
Le modèle de Hemingway a évalué cinq des lunes d'Uranus, y compris Ariel, qui pourrait abriter un océan allant jusqu'à 100 miles de profondeur sous une coquille de glace de 20 miles d'épaisseur si son oscillation mesure environ 300 pieds. La détection de telles variations nécessite des engins spatiaux dotés de capacités d'imagerie et de détection avancées.
Krista Soderlund, professeure associée de recherche au UTIG, a souligné l'importance de la préparation des missions, affirmant que cela pourrait déterminer si un océan est découvert ou si les capacités sont insuffisantes à l'arrivée. De futures avancées dans le modèle visent à intégrer des données provenant d'instruments supplémentaires, améliorant la compréhension des structures internes des lunes et poursuivant la recherche de la vie extraterrestre.