Une équipe dirigée par l'Institut de recherche Southwest a développé un modèle de composition solaire révisé qui réconcilie les mesures de spectroscopie et d'hélioseismologie, abordant le problème de "l'abondance solaire" de longue date. Cette recherche, publiée dans l'AAS Astrophysical Journal, souligne des niveaux plus abondants de carbone, d'azote et d'oxygène solaires que précédemment estimés.
Le Dr Ngoc Truong, chercheur postdoctoral au SwRI, a noté que cette analyse interdisciplinaire combine des données de composition de corps primitifs tels que les objets de la ceinture de Kuiper, les astéroïdes et les comètes avec de nouveaux ensembles de données solaires. La recherche aligne avec succès les modèles de formation du système solaire avec les compositions de grands objets de la ceinture de Kuiper et de météorites chondritiques carbonées, informés par des échantillons des missions Hayabusa-2 de JAXA et OSIRIS-REx de la NASA.
L'équipe a utilisé des mesures de neutrinos solaires, des données sur la composition du vent solaire de la mission Genesis de la NASA et l'abondance d'eau trouvée dans des météorites primitives. Les densités des grands objets de la ceinture de Kuiper, y compris Pluton et Charon, ont été déterminées par la mission New Horizons de la NASA.
Le Dr Christopher Glein, expert en géochimie planétaire au SwRI, a souligné que la recherche révèle un mélange plus riche d'éléments chimiques dans la formation du système solaire. Cette nouvelle compréhension impacte les théories sur les abondances élémentaires dans les atmosphères des géantes planétaires et les explorations futures, telles que la prochaine mission de la NASA vers Uranus.
De plus, les résultats influenceront la recherche d'exoplanètes habitables, car les scientifiques mesurent les abondances stellaires pour inférer les compositions des planètes en orbite. L'étude améliore les perspectives sur la formation et l'évolution d'autres étoiles et systèmes planétaires, contribuant à une compréhension plus large de l'évolution chimique galactique.
Cette recherche a été soutenue par le programme de recherche et développement interne du SwRI et la Heising-Simons Foundation, avec une contribution d'un scientifique affilié à l'Université Cornell.