Le Chili est officiellement devenu le 47ème signataire des Accords Artemis, un cadre de coopération internationale pour l'exploration de la Lune et de Mars. L'accord a été signé le 26 octobre 2024 par Aisén Etcheverry, ministre chilienne de la Science, de la Technologie, du Savoir et de l'Innovation.
La ministre Etcheverry a souligné l'importance de ce jalon pour le Chili, affirmant qu'il s'inscrit dans l'engagement du gouvernement à faire avancer le développement technologique comme pilier clé de la stratégie nationale. Elle a noté que la collaboration ouvre des opportunités pour le Chili de participer à des projets scientifiques et technologiques de pointe à l'échelle mondiale, notamment dans des domaines tels que l'astrobiologie, la géologie et la minéralogie, qui sont cruciaux pour l'exploration et la colonisation de l'espace.
Les Accords Artemis ont été établis par la NASA et le Département d'État américain en 2020, avec des signataires initiaux comprenant l'Australie, le Canada, l'Italie, le Japon, le Luxembourg, les Émirats arabes unis et le Royaume-Uni. Depuis, d'autres pays tels que l'Allemagne, l'Argentine, le Brésil, la Colombie, la France, Israël, le Mexique, le Pérou, l'Uruguay et l'Espagne ont rejoint.
Le directeur de la NASA, Bill Nelson, a célébré la participation du Chili, mettant en avant les valeurs partagées entre les signataires pour l'exploration spatiale. Il a fait remarquer l'histoire longue des études astronomiques menées depuis le désert d'Atacama au Chili et a exprimé son optimisme quant aux futures collaborations dans le cadre d'Artemis.
Les Accords Artemis s'appuient sur le Traité de l'espace de 1967, soulignant des principes tels que l'exploration pacifique, la transparence pour prévenir les conflits et l'assistance mutuelle en cas d'urgence. Le programme Artemis vise à ramener des humains sur la Lune, y compris l'envoi de la première femme d'ici 2024.