Une découverte de fossiles en Nouvelle-Zélande éclaire les écosystèmes anciens

Une découverte paléontologique remarquable dans la région de Hindon Maar en Nouvelle-Zélande a révélé des fossiles de mouches blanches et de psylides, offrant un aperçu rare de la biodiversité de l'ère miocène.

La découverte, dirigée par des chercheurs de l'Université d'Otago et de l'Université de Göttingen, met en avant des fossiles exceptionnellement préservés qui semblent avoir été figés dans le temps, adhérant à des feuilles fossilisées comme s'ils avaient juste vécu et mort là il y a des millions d'années.

Situé dans un cratère volcanique formé il y a 15 millions d'années, ce site sert de piège naturel, préservant la flore et la faune microscopiques. Les mouches blanches, identifiées comme Miotetraleurodes novaezelandiae, sont significatives pour comprendre la biodiversité historique de la Nouvelle-Zélande, où les archives fossiles d'insectes étaient auparavant rares.

En plus des mouches blanches, une aile de psylide fossile a été découverte, marquant la première preuve de ces insectes en Nouvelle-Zélande. Cette découverte enrichit non seulement le registre fossile, mais fournit également un point de calibration crucial pour de futures études génétiques et évolutives.

Parallèlement, dans le parc national Torres del Paine au Chili, la détection du vison américain envahissant représente une menace sérieuse pour la biodiversité locale. La présence de cette espèce exotique, confirmée par des enregistrements visuels de guides locaux, menace les oiseaux nicheurs au sol et la faune aquatique.

La CONAF, la Corporation nationale des forêts du Chili, travaille activement à contrôler la propagation de cette espèce envahissante grâce à des plans de détection précoce et à la collaboration avec diverses organisations. Les actions immédiates comprennent le déploiement d'un réseau de caméras pièges et de pièges sélectifs pour atténuer l'impact du vison sur les espèces natives vulnérables.

Ces deux découvertes soulignent les défis et les efforts continus pour préserver la biodiversité mondiale, mettant en avant la nécessité de poursuivre la recherche et les initiatives de conservation.

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