Les perspectives économiques de l'Inde se sont assombries alors que le gouvernement a révisé sa prévision de croissance pour l'exercice se terminant en mars à 6,4 %, le taux le plus bas en quatre ans. Cet ajustement reflète une baisse des investissements et de la production, suite à des indicateurs économiques décevants et des bénéfices d'entreprises.
Cette révision a suscité des appels à stimuler l'économie en assouplissant la politique monétaire et en réduisant le resserrement fiscal. La ministre des Finances, Nirmala Sitharaman, engage actuellement des discussions avec des leaders industriels pour examiner des mesures potentielles, y compris des réductions d'impôts et une augmentation des dépenses des consommateurs.
Le Nifty 50 a connu un déclin significatif de 12 % entre septembre et novembre, bien qu'il ait réussi à récupérer légèrement pour terminer l'année en hausse de 8,7 %. La politique monétaire stricte de la banque centrale a été citée comme un facteur contribuant à la diminution de la demande.
Dans un récent changement, le Premier ministre Narendra Modi a nommé Sanjay Malhotra comme nouveau gouverneur de la banque centrale, signalant un potentiel pivot vers la priorité à la croissance économique plutôt qu'à la stabilité des prix. La roupie a également rencontré des difficultés, atteignant un nouveau plus bas historique alors qu'elle poursuit une tendance à la baisse de sept ans, principalement en raison d'un dollar en hausse.
Les analystes suggèrent que l'Inde doit mettre en œuvre une rationalisation efficace des tarifs pour améliorer sa position commerciale mondiale, en particulier à la lumière des changements dans les politiques commerciales américaines sous la présidence de Trump.