Un neuroscientifique explique comment entraîner le cerveau à mieux gérer l'anxiété

Edited by: MARIА Mariamarina0506

Un neuroscientifique et auteur du livre 'Le pont où vivent les papillons' explique comment le cerveau, à l'instar du corps, peut être entraîné à mieux gérer l'anxiété.

L'auteur préconise de mieux prendre soin de sa santé mentale, tout comme nous avons normalisé l'idée d'aller à la salle de sport ou de prendre soin de notre alimentation. Le chercheur propose une approche intégrale du bien-être qui relie la biologie, la conscience et la respiration.

Le titre de son livre s'inspire de deux concepts liés : les 'ponts' entre les neurones qui permettent la plasticité cérébrale et les 'papillons' que Ramón y Cajal, considéré comme le père des neurosciences modernes, évoquait pour parler des neurones. L'auteur trace un chemin entre la philosophie de Heidegger - construire, habiter et penser - et les neurosciences, en se concentrant sur trois actions essentielles : construire, habiter et penser.

Un des axes de son travail est la respiration, un outil accessible et puissant pour la régulation émotionnelle. Des études ont montré que respirer lentement réduit l'activation des réseaux cérébraux associés à l'anxiété et à la rumination mentale.

La respiration consciente peut également améliorer l'attention et la mémoire. Les inhalations nasales activent le bulbe olfactif et génèrent des impulsions électriques vers l'hippocampe, organisant les neurones. Ce que nous ressentons en inhalant par le nez est plus susceptible d'être mémorisé.

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