Le président Trump a critiqué la Cour suprême après qu'elle ait bloqué sa tentative d'expulser des membres de gangs vénézuéliens présumés.
La décision de la cour concernait l'utilisation de la loi de 1798 sur les ennemis étrangers (Alien Enemies Act - AEA) pour accélérer les expulsions.
Trump a affirmé que la cour l'empêchait de tenir ses promesses de campagne.
La Cour suprême, dans une décision de 7 contre 2, a déclaré que les membres de gangs présumés n'avaient pas eu suffisamment de temps pour contester légalement leur expulsion.
Trump a soutenu que cette décision obligeait le gouvernement à s'engager dans une "procédure juridique longue, prolongée et coûteuse".
L'AEA a été précédemment utilisée pour détenir des Américains d'origine japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale.
Les avocats des Vénézuéliens affirment que leurs clients ne sont pas membres de gangs et qu'ils ont été ciblés en raison de tatouages.
La cour a temporairement bloqué les expulsions le 19 avril, soulignant la nécessité d'une procédure régulière.
Les juges ont souligné que les détenus avaient reçu un préavis d'environ 24 heures avant leur expulsion, sans information sur la manière de la contester.
Les juges conservateurs Thomas et Alito se sont opposés, tandis que Trump les a remerciés pour leur soutien.
Les juges ont également noté l'expulsion erronée d'un Salvadorien, que l'administration ne peut pas renvoyer.
La cour a précisé qu'elle ne se prononçait pas sur la légalité de l'utilisation de l'AEA pour les expulsions.
Elle a ordonné à une juridiction inférieure d'examiner la question rapidement, soulignant la nécessité d'un préavis adéquat.
Trois juges fédéraux de district ont jugé l'utilisation de l'AEA par Trump inconstitutionnelle.
Trump a invoqué l'AEA, affirmant que TdA était engagé dans des "actions hostiles" contre les États-Unis.
Depuis son entrée en fonction, Trump a pris des mesures pour sécuriser la frontière et lutter contre les gangs.