La Colombie a accepté les conditions du président Donald Trump pour recevoir les migrants déportés des États-Unis en échange d'une suspension des tarifs, comme annoncé par la Maison Blanche le 27 janvier 2025.
L'administration Trump vise à appliquer des politiques d'immigration strictes, soulignant la protection de la souveraineté américaine. Le porte-parole de la Maison Blanche, Leavitt, a déclaré que le président Trump s'attend à une coopération mondiale pour accepter les citoyens déportés.
En réponse aux plans de déportation de Trump, le Guatemala a accepté d'accueillir les déportés par vols militaires, tandis que le Mexique a exprimé sa volonté d'accueillir ses citoyens. Cependant, le Mexique a précédemment arrêté un vol de déportation, l'attribuant à un problème administratif.
Le 26 janvier 2025, le gouvernement américain a commencé les vols de déportation après 538 arrestations. Cette opération fait partie de l'initiative de Trump pour mettre en œuvre ce qu'il appelle la plus grande opération de déportation de l'histoire des États-Unis, facilitée par des décrets récents.
Dans un développement connexe, le président colombien Gustavo Petro a annoncé des mesures de représailles contre les tarifs de Trump, qui incluent une taxe de 25 % sur les biens colombiens entrant aux États-Unis. Ce tarif doit augmenter à 50 % dans une semaine. Petro a déclaré qu'il réciproquerait avec un tarif de 25 % sur les importations américaines.
Petro a rejeté les vols militaires américains pour les déportations, insistant sur le traitement humain des citoyens colombiens. Il a souligné la nécessité de dignité dans le retour des migrants.
Les mesures de Trump ont déclenché une crise diplomatique, les deux dirigeants s'échangeant des accusations. La situation reflète des tensions plus larges dans les relations entre les États-Unis et l'Amérique latine suite à l'élection récente.