Une équipe de scientifiques de l'Université de Miami, de l'Université de Rochester et du Georgia Institute of Technology a dévoilé une découverte révolutionnaire qui pourrait transformer l'avenir de l'informatique [1, 2, 5]. Ils ont développé ce qui est considéré comme la molécule organique la plus conductrice au monde [2, 3]. Cette molécule a le potentiel de remplacer le silicium dans les puces informatiques, conduisant à des appareils plus petits, plus puissants et plus économes en énergie [1, 2].
Le défi de la miniaturisation
Comme l'explique Kun Wang, professeur de physique à l'Université de Miami, les technologies actuelles à base de silicium atteignent leurs limites physiques [1]. Trouver des matériaux alternatifs pour conduire l'électricité est crucial pour une miniaturisation accrue des composants électroniques [1, 5, 13]. Les matériaux moléculaires offrent des avantages tels qu'une consommation d'énergie plus faible, une personnalisation plus facile et une rentabilité [2, 3].
La nouvelle molécule
La molécule nouvellement découverte est composée de carbone, de soufre et d'azote [1, 2, 5]. Elle permet aux électrons de la traverser sans perdre d'énergie sur des distances record [1, 3, 5]. Il s'agit d'une avancée significative, car les matériaux moléculaires précédents souffraient de pertes de conductivité avec la distance [2, 3, 5]. Les résultats ont été publiés dans le Journal of the American Chemical Society [1, 2, 5, 7].
Applications potentielles
Cette nouvelle molécule pourrait conduire à des dispositifs informatiques plus efficaces sur le plan énergétique et plus rentables [1, 2]. Sa structure unique pourrait également permettre des fonctions impossibles avec les matériaux à base de silicium, révolutionnant potentiellement la science de l'information quantique basée sur les molécules [1, 5]. La molécule est stable dans les conditions quotidiennes et peut être intégrée à des composants nanoélectroniques dans les micropuces [1, 5]. Les matériaux nécessaires à la création de la molécule sont peu coûteux et peuvent être créés en laboratoire [1]. Les études futures se concentreront sur l'exploration de la régulation des interactions entre les microbes et les hôtes dans diverses maladies [1]. La 17e Conférence européenne sur l'électronique moléculaire (ECME 2025) aura lieu à Cambridge, au Royaume-Uni, du 22 au 26 septembre 2025 [6].
Cet article est basé sur l'analyse de notre auteur de documents provenant des ressources suivantes : www.eurekalert.org, www.rochester.edu et www.miami.edu.