À Buenos Aires, le 3 juillet 2025, le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva a pris la présidence pro tempore du MERCOSUR lors du 66e sommet, marquant une étape importante pour l'intégration régionale.
Il a exposé ses priorités pour les six prochains mois, soulignant l'importance stratégique du MERCOSUR dans un contexte mondial marqué par une instabilité croissante, un écho aux préoccupations européennes face aux tensions géopolitiques.
L'agenda de Lula comprend le renforcement du commerce intra-bloc et externe, la lutte contre le changement climatique – un enjeu majeur pour la France et l'Union Européenne – la promotion du développement technologique, la lutte contre le crime organisé et la promotion des droits des citoyens.
Il a également plaidé pour des liens plus étroits avec les pays asiatiques, notamment le Japon, la Chine et l'Inde, une stratégie qui rappelle les efforts de la France pour diversifier ses partenaires commerciaux.
Des désaccords sont apparus lors du sommet, le président argentin Javier Milei prônant des réformes commerciales, un débat similaire à ceux observés au sein de l'Union Européenne concernant la politique commerciale.
Lula a souligné l'importance de l'intégration régionale, mettant en évidence le rôle du MERCOSUR dans la protection contre les incertitudes mondiales, une vision partagée par de nombreux acteurs en Europe face aux défis de la mondialisation.
La présidence pro tempore du Brésil durera jusqu'à la fin de 2025, période pendant laquelle le pays vise à approfondir l'intégration régionale et à renforcer la position internationale du bloc, un objectif qui résonne avec les ambitions de l'Union Européenne sur la scène mondiale.