L'ONU accuse l'ancien régime du Bangladesh de crimes contre l'humanité lors des manifestations de 2024

Édité par : Ирина iryna_blgka blgka

L'Organisation des Nations unies (ONU) a accusé l'ancien régime du Bangladesh, le mercredi 12 février, d'avoir commis des crimes contre l'humanité lors de la répression des manifestations de l'été 2024. Un rapport du Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme (HCDH) cite des témoignages et des preuves, indiquant une politique visant à réprimer violemment les manifestants antigouvernementaux. Le rapport estime jusqu'à 1 400 décès entre le 1er juillet et le 15 août, les forces de sécurité étant responsables de la majorité. Le HCDH implique également l'ancien gouvernement de Sheikh Hasina, les services de sécurité et des éléments associés à la Ligue Awami. Volker Türk, Haut-Commissaire aux droits de l'homme, a déclaré que la répression était une stratégie calculée pour conserver le pouvoir. Odhikar, une organisation de défense des droits de l'homme, a signalé une douzaine de décès en détention depuis l'été, alléguant des actes de torture et des fusillades. Un gouvernement de transition dirigé par le lauréat du prix Nobel Muhammad Yunus est en place jusqu'aux élections prévues fin 2025 ou début 2026. Le HCDH a envoyé une équipe pour enquêter sur la répression en septembre 2024.

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