Beijing [Chine], 21 novembre (ANI) : Les Nations Unies, aux côtés des gouvernements américain, britannique et australien, ont condamné la condamnation de 45 militants pro-démocratie et anciens législateurs à des peines de prison allant jusqu'à 10 ans pour "subversion". Cette condamnation fait suite à des appels à des sanctions plus sévères contre Hong Kong en raison de la répression politique croissante.
Des rapports indiquent que les peines ont été imposées aux militants pro-démocratie pour avoir organisé une élection primaire en juillet 2020. Les critiques, y compris des militants des droits et l'ancien gouverneur colonial de Hong Kong, ont décrit ces condamnations comme une attaque continue contre les libertés démocratiques depuis le transfert de la région de la Grande-Bretagne à la Chine en 1997.
Le département d'État américain a annoncé de nouvelles restrictions de visa pour plusieurs responsables de Hong Kong liés à l'application de la Loi sur la sécurité nationale de 2020, qui a été utilisée pour poursuivre les militants. Les États-Unis ont appelé à la libération immédiate des 45 individus, affirmant que leurs peines sapent la confiance dans le système judiciaire de Hong Kong.
La ministre britannique des Affaires étrangères, Catherine West, a qualifié la condamnation d'exemple de l'utilisation abusive de la Loi sur la sécurité nationale pour réprimer la dissidence politique. Elle a souligné que ceux qui ont été condamnés exerçaient leurs droits à la liberté d'expression et de réunion.
La ministre des Affaires étrangères australienne, Penny Wong, a exprimé son inquiétude concernant la condamnation, en particulier celle du citoyen australien Gordon Ng. Elle a exhorté la Chine à mettre fin à sa répression des libertés fondamentales et a appelé à l'abrogation de la Loi sur la sécurité nationale.
Le Bureau des droits de l'homme de l'ONU (OHCHR), représenté par le Haut-Commissaire Volker Turk, a appelé à un examen urgent des condamnations et a exhorté à respecter les normes internationales en matière de droits de l'homme, notamment en ce qui concerne la liberté d'expression et de réunion pacifique.
En réponse, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Li Jian, a affirmé que la démocratie ne devait pas être un prétexte pour des activités illégales. Il a réitéré l'engagement du gouvernement central en matière de sécurité nationale et a critiqué l'ingérence étrangère dans les affaires intérieures de la Chine.
Lord Patten de Barnes, le dernier gouverneur colonial britannique de Hong Kong, a condamné cette condamnation comme une offense envers le peuple de Hong Kong, tandis que le sénateur canadien Leo Housakos l'a qualifiée de "grave injustice".
Chan Kin-man, ancien professeur de politique et co-fondateur du mouvement pro-démocratique Occupy Central en 2014, a déclaré qu'aucun des militants emprisonnés n'aurait dû être incarcéré, soulignant leur engagement en faveur d'une défense pacifique.