Délégation israélienne à Doha pour des négociations de cessez-le-feu sous l'optimisme américain

Le 13 janvier 2025, une délégation israélienne de haut niveau est arrivée à Doha pour participer à des négociations indirectes visant à établir un cessez-le-feu à Gaza et à sécuriser la libération des otages détenus par le Hamas. Ce développement intervient alors que l'administration Biden réitère que l'accord est 'imminent' avant l'inauguration du président élu Donald Trump.

Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a réaffirmé l'attente d'un accord de cessez-le-feu et d'échange de prisonniers entre Israël et le Hamas, soulignant sa proximité. La délégation israélienne comprend des figures clés comme David Barnea, chef du Mossad, et Ronen Bar, chef du service de sécurité intérieure Shin Bet.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a informé le président Biden des avancées des négociations lors d'un appel téléphonique, exprimant sa gratitude pour les efforts déployés par Biden et Trump pour faciliter la libération des otages. La Maison Blanche a déclaré que les discussions en cours sont basées sur une proposition israélienne de mai 2024 qui décrit un processus de libération des otages par étapes.

Des rapports des médias israéliens indiquent des signaux positifs relayés par les négociateurs qataris concernant le Hamas aux deux parties américaine et israélienne. Netanyahu a également convoqué une réunion avec le ministre des Finances Bezalel Smotrich et le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir, qui ont précédemment opposé des propositions pour mettre fin au conflit, afin de discuter des garanties pour la stabilité de la coalition au pouvoir si un accord est atteint.

Le porte-parole du président élu américain, J.D. Vance, a exprimé son optimisme quant à la possibilité d'un accord avant l'inauguration de Trump le 20 janvier. Il a averti que l'absence de libération des otages pourrait entraîner de graves conséquences pour le Hamas, y compris des actions militaires intensifiées par Israël et des sanctions strictes contre les personnes soutenant des groupes terroristes.

Alors que les négociations se poursuivent, Israël s'efforce de récupérer près de 100 otages toujours détenus à Gaza, certaines femmes et enfants ayant été libérés précédemment. Les récents commentaires de Trump comprenaient des menaces de répercussions sévères si le Hamas ne libérait pas les captifs israéliens avant son entrée en fonction, une position que les dirigeants du Hamas ont rejetée comme étant peu productive.

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