Kamala Harris Plaide pour une Réforme de la Cour Suprême Face à l'Érosion des Droits à l'Avortement

Le 24 octobre 2024, lors d'un town hall de CNN en Pennsylvanie, la vice-présidente Kamala Harris a exprimé son ouverture à la réforme de la Cour suprême des États-Unis, en particulier après sa décision controversée de mettre fin au droit fédéral à l'avortement. Harris, candidate démocrate à la présidence, a souligné la nécessité de réformer, mais a donné peu de détails.

Les remarques de Harris sont intervenues en réponse aux préoccupations concernant la confiance du public dans la Cour suprême, qui a vu une baisse de confiance en raison de décisions récentes, y compris l'affaire Dobbs v. Jackson de 2022 qui a annulé Roe v. Wade. Elle a noté que les décisions de la Cour ont conduit à une érosion significative des droits reproductifs, suscitant des appels à des changements potentiels tant pour la Cour que pour le processus de filibuster.

Lors du town hall, Harris a réitéré les frustrations du Parti démocrate face à la majorité conservatrice de la Cour, qui a été solidifiée par trois nominations effectuées sous la présidence de Donald Trump. Elle a souligné l'impact de ces décisions sur les droits des femmes et l'insatisfaction croissante du public face à la direction de la Cour.

Dans un contexte connexe, le président Joe Biden avait précédemment proposé des réformes visant à restaurer la confiance du public dans la Cour suprême, notamment l'introduction de limites de mandat pour les juges et des normes éthiques plus strictes. Cependant, ces propositions ont rencontré des défis au Congrès, en particulier avec la Chambre sous contrôle républicain.

De plus, Harris a abordé les questions d'immigration, plaidant pour des pénalités accrues pour la migration irrégulière. Elle n'a également pas hésité à qualifier Trump de fasciste lorsqu'on lui a demandé son avis sur son positionnement politique.

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