ROME, 4 oct. (Reuters) - Le Groupe des Sept (G7) des riches démocraties mettra en place des unités de police spécialisées pour enquêter sur la traite des migrants, comme l'a annoncé le ministre de l'Intérieur italien, Matteo Piantedosi. Cette initiative fait partie d'un effort plus large pour traiter la migration irrégulière, à la suite d'une réunion de trois jours des ministres de l'Intérieur du G7 à Mirabella Eclano, en Italie.
Piantedosi a souligné que le plan d'action vise à renforcer les capacités d'enquête et d'opération des forces de police, y compris l'initiation d'actions conjointes entre les pays membres. Il a déclaré : « Nous avons réitéré d'une seule voix que le démantèlement des cartels de la traite est une priorité. »
Le G7, qui comprend les États-Unis, le Japon, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la France, l'Italie et le Canada, cherche à établir une coopération plus étroite avec l'Union européenne et les gouvernements africains pour lutter contre la traite des êtres humains. Le plan appelle à la création d'unités d'application de la loi spécialisées dans la traite des migrants, où de telles unités n'existent pas actuellement.
Le gouvernement de la Première ministre italienne Giorgia Meloni, qui détient la présidence tournante du G7 pour 2024, a précédemment signé un accord avec l'Albanie pour établir des camps d'accueil visant à dissuader les migrants d'entreprendre des voyages maritimes dangereux vers l'Italie. Piantedosi a noté que ces camps devraient devenir opérationnels dans les semaines à venir et étaient un sujet de discussion lors de la réunion du G7.
L'initiative reflète une préoccupation croissante parmi les nations du G7 concernant le nombre croissant de migrants irréguliers et les risques associés posés par les réseaux de trafic.