De nouvelles recherches indiquent que l'activité stellaire fausse considérablement les données collectées sur les exoplanètes. Une étude publiée dans *The Astrophysical Journal Supplement Series* révèle que les étoiles "irrégulières", caractérisées par des surfaces chauffées de manière inégale, peuvent contaminer les signaux lumineux, conduisant à des évaluations inexactes de la taille, de la température et des propriétés atmosphériques des exoplanètes. L'auteure principale de l'étude est Arianna Saba du Département de physique et d'astronomie de l'University College London. Les chercheurs ont analysé les données d'archives de 20 atmosphères d'exoplanètes observées par le télescope spatial Hubble. L'étude a révélé que l'activité stellaire avait contaminé environ la moitié des atmosphères d'exoplanètes de l'échantillon à des degrés divers. Six exoplanètes ont montré une contamination prononcée, tandis que six autres ont présenté une contamination moindre. L'étude souligne l'importance de prendre en compte la variabilité stellaire dans les études de transit exoplanétaire, en particulier lors de l'utilisation d'ensembles de données qui ne couvrent pas la gamme spectrale optique ou UV. Les observations dans les longueurs d'onde optiques et UV sont plus susceptibles de révéler une contamination stellaire, tandis que les observations infrarouges peuvent la négliger. La prise en compte de l'activité stellaire peut modifier considérablement les paramètres atmosphériques planétaires, tels que l'abondance moléculaire et la température. Les chercheurs suggèrent que les études antérieures sur l'atmosphère des exoplanètes qui ne disposaient pas d'une large couverture optique ou UV devraient être réexaminées. Les études futures devraient également utiliser des observations multi-longueurs d'onde et développer de meilleurs modèles pour atténuer l'impact de l'activité stellaire. L'Institut des concepts avancés de la NASA (NIAC) finance le programme Legged Exploration Across the Plume (LEAP) pour explorer les panaches d'Encelade à l'aide d'un robot sauteur. Basé sur le robot Salto développé à l'UC Berkeley, LEAP pourrait sauter jusqu'à 100 mètres horizontalement sur Encelade. Cette méthode offre des avantages par rapport aux rovers en raison du terrain glacé et accidenté et par rapport au vol motorisé en raison du manque d'atmosphère. Le robot sauterait à travers les panaches, collectant des données plus près de la source que les autres méthodes. Les défis comprennent la nécessité de roues de réaction supplémentaires pour le contrôle tridimensionnel et la capacité de charge utile limitée en raison des contraintes de taille. Le projet en est à ses débuts, la phase actuelle étant axée sur une étude de cas visant à déterminer les paramètres de conception des futurs prototypes.
L'activité stellaire fausse les données sur les exoplanètes : une étude de Hubble révèle une contamination affectant la taille, la température et les lectures atmosphériques
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