Les éléments nucléaires longs dispersés de type 1 (LINE-1), représentant environ 20 % du génome humain, sont des éléments génétiques mobiles capables de se copier et de s'insérer dans de nouveaux emplacements d'ADN. Ces rétrotransposons peuvent se déplacer dans le génome, ce qui peut potentiellement causer des problèmes de santé. Des recherches récentes ont mis en évidence le rôle des éléments LINE-1 dans divers processus biologiques, et leur dysfonctionnement serait lié à des maladies et des cancers.
Impact sur la santé
Lorsque LINE-1 s'insère dans des gènes critiques, cela peut entraîner des troubles neurologiques, le développement de cancers et un vieillissement accéléré. L'expression aberrante de LINE-1 peut avoir un impact sur la santé humaine en causant des maladies telles que le cancer et l'inflammation chronique, ce qui pourrait entraîner des troubles auto-immuns. La rétrotransposition LINE-1 peut également conduire à une instabilité génomique.
Potentiel en thérapie génique
La compréhension des mécanismes de l'activité LINE-1 ouvre de nouvelles possibilités pour le développement d'approches médicales innovantes, notamment la thérapie génique. Les chercheurs explorent l'utilisation des rétrotransposons pour l'administration de gènes, dans le but d'insérer des gènes de manière sûre et efficace. L'utilisation de rétrotransposons, tels que la protéine R2, qui insère des gènes dans les sections répétitives du génome codant pour l'ARN ribosomal, est étudiée comme une méthode potentielle d'insertion sûre de transgène. La technique finalisée est appelée PRINT, qui signifie Insertion Précise de Transgènes par ARN. Elle consiste en un système d'ARN en deux parties, où un ARN code pour la protéine R2 et l'autre code pour un transgène ainsi que sa machinerie régulatrice.