Une équipe de chercheurs de l'Université Macquarie en Australie a réussi à assembler le chromosome final dans une levure synthétique, marquant une avancée significative dans le domaine de la biologie synthétique. Cette réalisation, détaillée dans une nouvelle étude, représente la première fois qu'un génome eucaryote synthétique a été entièrement construit.
Les chercheurs ont choisi la levure pour cette entreprise en raison de son potentiel à produire des denrées alimentaires résistantes aux maladies généralisées et au changement climatique. La technique développée pour ce projet pourrait conduire à la création de formes de vie synthétiques dans des organismes plus complexes à l'avenir.
Bien que cette étape ne se traduise pas immédiatement par la production de levure entièrement artificielle, elle représente un pas majeur en avant dans la capacité à re-coder les cellules de la levure vivante. Les chercheurs reconnaissent la nécessité de recherches supplémentaires pour affiner et mettre à l'échelle le processus.
Les applications potentielles de cette technique de création de vie synthétique vont au-delà des denrées alimentaires. Les scientifiques pensent qu'elle pourrait être utilisée pour développer des matériaux durables et des médicaments, élargissant encore les possibilités de modification génétique.
Cette recherche fait partie du projet Sc2.0 plus large, démontrant l'ambition croissante des efforts de l'humanité dans le domaine de la recherche génétique. Alors que les travaux précédents se concentraient sur les moustiques génétiquement modifiés et les chats hypoallergéniques, cette nouvelle recherche pourrait ouvrir la voie à des modifications génétiques encore plus avancées.