Les chercheurs ont suggéré que les différences de groupes sanguins entre les Néandertaliens et les humains modernes pourraient avoir été l'un des facteurs ayant conduit à l'extinction de cette ancienne espèce humaine.
Au cours de l'étude, les scientifiques ont réalisé des analyses génétiques d'échantillons de Néandertaliens et de Denisoviens, les comparant avec le génome des humains modernes. Une attention particulière a été accordée aux gènes responsables de la formation d'antigènes à la surface des érythrocytes—globules rouges. Les antigènes déterminent le groupe sanguin et jouent un rôle crucial dans le système immunitaire.
Les chercheurs ont découvert que les Néandertaliens avaient un groupe sanguin unique, incompatible avec les groupes sanguins des humains modernes et des Denisoviens. Une telle incompatibilité aurait pu entraîner de graves problèmes de santé chez les descendants nés de couples mixtes. Par exemple, ces enfants auraient pu développer une maladie hémolytique du nouveau-né, qui entraîne la destruction des érythrocytes.
Selon les scientifiques, de tels problèmes de santé pourraient avoir considérablement réduit la survie des descendants issus de couples mixtes et, en fin de compte, contribué à l'extinction des Néandertaliens.
Cette découverte ajoute un nouvel aspect intéressant à l'étude de l'évolution humaine et des relations entre différentes espèces de hominidés. Cependant, comme le notent les auteurs de l'étude, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer cette hypothèse.
L'étude souligne l'importance d'examiner les différences génétiques entre les diverses espèces de hominidés pour comprendre les raisons de leur extinction et l'évolution des humains modernes. Elle ouvre également de nouvelles directions pour des recherches futures dans les domaines de la paléoanthropologie et de la génétique.