Découverte d'une planète errante extrêmement rapide

Édité par : Uliana S. Аj

Des astronomes ont identifié une planète errante, désignée comme une planète flottant librement, se déplaçant à une vitesse exceptionnelle. Si cela est confirmé, il s'agit de la deuxième découverte de ce type, qui pourrait détenir un nouveau record pour l'objet de masse planétaire errant le plus rapide, dépassant le rythme de notre système solaire. La planète errante se déplace à une vitesse de 1,2 million de miles par heure (540 kilomètres par seconde). Selon Sean Terry, chercheur à l'Université du Maryland, College Park, et au Goddard Space Flight Center de la NASA, cet objet est semblable à une super-Neptune orbitant autour d'une étoile naine à une distance comprise entre Vénus et la Terre dans notre système solaire. Cette découverte, si elle est confirmée, en ferait la première planète errante détectée en orbite autour d'une étoile se déplaçant rapidement. La découverte a été documentée dans un article de recherche dirigé par Terry et publié dans The Astrophysical Journal. La deuxième détection a eu lieu plus de dix ans après une observation initiale en 2011, à l'aide des données de l'étude MOA (Microlensing Observations in Astrophysics). La microlentille se produit lorsque la lumière d'une étoile lointaine est courbée et amplifiée par la gravité d'un objet passant entre l'étoile et l'observateur, un effet qui est plus prononcé lorsque l'objet intermédiaire est massif. Bien que la masse précise des objets reste incertaine, les scientifiques estiment que les objets nouvellement découverts sont environ 2 300 fois plus massifs que la Terre. Selon David Bennett, chercheur principal à l'Université du Maryland et au Goddard de la NASA, il est facile de déterminer le rapport de masse, mais il est difficile de calculer sa masse réelle. Au départ, on pensait que les objets détectés pourraient être soit une étoile naine avec une planète d'environ 29 fois la masse de la Terre, soit une "super-Jupiter" proche d'une petite lune. Les astronomes se concentrent maintenant sur les données de l'observatoire Keck à Hawaï et du satellite Gaia de l'Agence spatiale européenne pour valider ces résultats. Le télescope spatial Nancy Grace Roman aidera également à élargir la vue et la précision nécessaires à l'étude de ces planètes à déplacement rapide, offrant ainsi des informations sur la façon dont ces systèmes accélèrent.

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