Une nouvelle étude met en lumière la manière dont les événements El Niño affectent les cycles de reproduction des espèces marines, en particulier Radsia goodallii, dans les îles Galápagos.
Les scientifiques ont découvert que les variations de température liées à El Niño influencent significativement l'Indice Gonadosomatique (IGS) de R. goodallii. L'IGS est un indicateur clé de l'effort reproductif. Cette découverte souligne l'urgence d'intégrer ces facteurs dans les stratégies de conservation, à l'heure où le réchauffement climatique menace la biodiversité marine.
Cette recherche souligne l'importance d'intégrer les considérations liées au changement climatique dans les plans de conservation de la vie marine. Un enjeu crucial, alors que la France, comme d'autres nations, s'engage à renforcer la protection des océans.
L'étude, menée sur l'île de San Cristóbal, a examiné les schémas de reproduction de l'espèce à travers les différentes phases de l'oscillation australe El Niño (ENSO). Ces phases comprennent La Niña, Neutre et El Niño, chacune étant caractérisée par des températures de surface de la mer (TSM) et des niveaux de nutriments distincts.
Les résultats soulignent la nécessité de stratégies de gestion proactives pour protéger la biodiversité marine face au changement climatique. Un défi majeur, comparable aux efforts déployés en France pour préserver ses propres écosystèmes marins, notamment en Méditerranée et en Atlantique.
Des efforts de conservation récents, tels que l'accord d'échange de dette contre nature de l'Équateur et le Plan stratégique pour l'économie bleue, visent à renforcer la conservation dans la réserve marine des Galápagos.
Ces initiatives sont vitales pour assurer la survie d'espèces comme R. goodallii et promouvoir une gestion durable des ressources, à l'image des politiques environnementales promues par l'Union Européenne et soutenues par la France.