La Municipalité de Dubaï a dévoilé un projet de développement de 650 millions de dirhams (environ 165 millions d'euros) pour la Réserve Naturelle de Ras Al Khor, une initiative significative visant à renforcer la biodiversité. Ce projet s'inscrit dans une démarche globale de préservation de l'environnement, à l'instar des efforts déployés en France pour protéger ses zones humides.
Le projet, divisé en deux phases, prévoit la réhabilitation des habitats de mangroves par la plantation de nouvelles espèces, augmentant ainsi la couverture de 60%. Il comprend également la création de nouveaux habitats et l'expansion des plans d'eau, des mesures comparables à celles mises en œuvre dans le cadre de la politique de l'eau française.
La deuxième phase se concentrera sur les infrastructures et les services récréatifs, notamment un centre d'accueil pour les visiteurs et des sentiers de découverte. Le projet devrait multiplier par six le nombre de visiteurs de la réserve, atteignant ainsi entre 250 000 et 300 000 personnes par an. Un tel afflux nécessitera une gestion rigoureuse pour préserver l'équilibre écologique, un défi bien connu des gestionnaires de parcs naturels en France.
La Réserve Naturelle de Ras Al Khor, créée en 1985, est une réserve naturelle essentielle à Dubaï, inscrite à la Convention de Ramsar. Elle abrite près de 450 espèces de faune et de flore, dont 47 hectares de mangroves. Elle joue un rôle crucial dans la conservation de la biodiversité, un enjeu majeur à l'échelle mondiale, tout comme la préservation des écosystèmes fragiles en Camargue ou en Bretagne.
Ce projet s'inscrit dans le cadre de l'agenda économique de Dubaï, soutenant une croissance durable et un équilibre écologique. Il devrait être achevé d'ici la fin de l'année 2026. Cette initiative témoigne d'une prise de conscience environnementale croissante, un phénomène que l'on observe également en France avec le développement de l'économie verte et la promotion des énergies renouvelables.