L'Union Européenne a adopté de nouvelles réglementations ambitieuses visant à améliorer le bien-être des chats et des chiens, en luttant contre les pratiques abusives, les éleveurs irresponsables et les réseaux de trafic illégal. Ces mesures, qui s'inscrivent dans la continuité des efforts de la France en matière de protection animale, ambitionnent d'établir des normes minimales communes à tous les États membres, garantissant ainsi une protection plus efficace de ces animaux de compagnie.
À compter de juin 2025, tous les chiens et chats de l'UE devront être identifiés par une puce électronique et enregistrés dans des bases de données nationales interopérables. Cette initiative facilitera la traçabilité des animaux et permettra de lutter contre le commerce illégal, un problème particulièrement préoccupant en France. La vente de chiens et de chats dans les animaleries sera interdite, favorisant ainsi l'adoption responsable auprès des refuges et des éleveurs certifiés, une pratique déjà encouragée par de nombreuses associations françaises.
La législation interdit la consanguinité et la reproduction d'animaux présentant des caractéristiques physiques susceptibles de nuire à leur santé. Les pratiques telles que la coupe des oreilles et de la queue sont également proscrites, sauf pour des raisons vétérinaires justifiées. Les chiens et les chats importés de pays tiers à des fins commerciales devront être munis d'une puce électronique avant d'entrer sur le territoire de l'UE et enregistrés dans une base de données nationale.
Les propriétaires voyageant avec leurs animaux de compagnie devront pré-enregistrer l'animal déjà identifié dans une base de données en ligne au moins cinq jours ouvrables avant d'entrer sur le territoire de l'UE. Des organisations comme Eurogroup for Animals ont exprimé des inquiétudes quant aux potentielles lacunes de la législation qui pourraient faciliter le commerce illégal d'animaux de compagnie, un point de vigilance important pour les autorités françaises.
Ces réglementations représentent une avancée significative vers une coexistence plus respectueuse entre les humains et les animaux, réaffirmant l'engagement de l'Union Européenne en faveur du bien-être animal, un sujet qui suscite un intérêt croissant au sein de la société française.