Amazon rejoint les géants de la technologie dans des dépenses massives en IA, stimulant Nvidia et les fabricants de puces

Amazon a rejoint Microsoft, Meta et Google en s'engageant à consacrer des dépenses d'investissement massives aux centres de données d'IA, pour un total d'environ 280 milliards de dollars d'ici 2025.

Lors de sa conférence téléphonique sur les résultats du quatrième trimestre, Amazon a révélé des dépenses d'investissement de 26,3 milliards de dollars, principalement pour l'IA au sein de son activité Amazon Web Services. La société prévoit de maintenir ce niveau de dépenses jusqu'en 2025.

Cette annonce fait suite à des engagements similaires de Microsoft (80 milliards de dollars), Meta (60 à 65 milliards de dollars) et Google (75 milliards de dollars). Ces investissements sont motivés par la demande croissante de services de cloud computing, les trois sociétés ayant signalé une capacité insuffisante pour répondre aux besoins de leurs clients.

Nvidia devrait être l'un des principaux bénéficiaires de ces dépenses, ses puces d'IA étant largement utilisées dans les centres de données. Bien que l'action Nvidia se soit quelque peu redressée après son récent repli, les investisseurs restent préoccupés par la possibilité que les hyperscalers adoptent des solutions d'IA moins coûteuses.

Le PDG d'Amazon, Andy Jassy, a reconnu que l'industrie se concentre sur la réduction des coûts de calcul, citant l'utilisation par DeepSeek de GPU Nvidia plus anciens comme exemple. Cependant, il a souligné que Nvidia continuerait à en bénéficier, car le coût de l'inférence de l'IA devrait diminuer considérablement.

D'autres fabricants de puces susceptibles de bénéficier des dépenses en IA comprennent Broadcom, Marvell Technology et Advanced Micro Devices, bien que la récente pause d'AMD dans la prévision de revenus distincts pour sa ligne de puces d'IA MI300 ait suscité certaines inquiétudes.

Les plans de dépenses auront également un impact positif sur les sociétés de matériel informatique telles que Dell Technologies, Super Micro Computer et Hewlett Packard Enterprise, bien que leurs marges bénéficiaires soient généralement faibles.

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