Une relique historique et religieuse extraordinaire sera mise aux enchères à New York le 16 décembre, grâce à la maison de ventes Sotheby’s. Cette tablette en pierre d'environ 60 centimètres de haut, qui aurait orné l'entrée d'une maison ou d'une synagogue entre 300 et 800 avant J.-C., présente des inscriptions hébraïques anciennes polies par les passants au fil des siècles.
L'enchère à venir, mise en avant par le portail Aleteia, proposera la plus ancienne inscription connue des Dix Commandements. Avec une enchère de départ attendue à 1 million de dollars, certains experts prédisent que le prix final pourrait doubler ce montant.
Découverte en 1913 lors d'une excavation pour la construction d'une ligne de chemin de fer en Israël, la tablette provient d'une région connue pour ses anciennes synagogues, temples et mosquées. Le texte hébreu inscrit sur la pierre n'a été reconnu qu'en 1943 par un érudit, révélant que la tablette ornait probablement l'entrée d'une synagogue ou d'une résidence privée détruite lors des incursions romaines entre 400 et 600 après J.-C., ou peut-être pendant les croisades au XIe siècle.
Les experts datent la création de la tablette à la période romano-byzantine, dans la large fourchette de 300 à 800 avant J.-C. Les tablettes originales, que Moïse a rapportées du mont Sinaï, auraient été créées entre le 16e et le 13e siècle avant J.-C., bien que leur sort reste incertain, à part les spéculations de certains réalisateurs d'Hollywood.
Notamment, les Dix Commandements inscrits sur cette tablette sont présentés en vingt lignes, semblables aux traditions juives et chrétiennes. Fait intéressant, elle ne contient que neuf commandements, omettant la directive de ne pas prononcer le nom de Dieu en vain. Au lieu de cela, elle ordonne un pèlerinage au mont Garizim, un site sacré pour les Samaritains, laissant les chercheurs perplexes quant à cette altération.