Les Nations Unies vont intensifier la livraison d'aide humanitaire à la bande de Gaza suite à un récent accord de cessez-le-feu, devenu crucial pour plus de 2 millions de résidents dépendant de fournitures essentielles. Le cessez-le-feu, entré en vigueur le 20 janvier 2025, vise à apporter stabilité et soutien à une région dévastée par un conflit persistant.
Selon Farhan Haq, porte-parole adjoint de l'ONU, les travailleurs humanitaires intensifient leurs efforts pour fournir nourriture, abri, eau potable et fournitures médicales. Il a souligné que près de la moitié de la population de Gaza est composée d'enfants, dont beaucoup ne reçoivent actuellement qu'un seul repas par jour. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l'ONU priorise le bien-être des enfants dans ses efforts de distribution d'aide.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a élaboré un plan de 60 jours pour augmenter la capacité hospitalière dans le nord et le sud de Gaza, qui inclut le déploiement de professionnels de la santé venus de l'étranger. Haq a rapporté que les premières livraisons d'aide se sont déroulées sans violence ni pillage significatifs, bien que la situation reste fluide et nécessite une surveillance continue.
L'accord de cessez-le-feu inclut également un échange de prisonniers et vise un cessez-le-feu à long terme, impliquant le retrait des forces israéliennes de Gaza. Cela survient après un conflit dévastateur ayant entraîné près de 47 000 décès palestiniens, principalement parmi les femmes et les enfants, et plus de 110 700 blessés.
Les autorités sanitaires locales signalent que les actions militaires israéliennes ont conduit à plus de 11 000 personnes disparues, contribuant à l'une des crises humanitaires les plus graves de l'histoire récente.
De plus, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, invoquant des crimes de guerre liés au conflit à Gaza. Israël fait également face à une affaire de génocide devant la Cour internationale de justice en raison de ses actions dans la région.