La Syrie a salué les remarques faites lundi par le président américain Donald Trump, indiquant qu'il envisageait un allègement des sanctions pour le pays. Cela survient alors que les nouvelles autorités syriennes cherchent à reconstruire après plus d'une décennie de guerre civile.
Le président Trump a déclaré aux journalistes à la Maison Blanche qu'une décision sur les sanctions serait prise et qu'elles pourraient être levées pour donner un nouveau départ à la Syrie. Il devait arriver en Arabie saoudite mardi pour sa première visite officielle à l'étranger de sa deuxième présidence.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a publié une déclaration saluant la prise en considération de Trump. Ils considèrent cela comme une étape encourageante vers l'allègement des souffrances du peuple syrien. La déclaration note également que le peuple syrien aspire à une levée complète de ces sanctions.
Le gouvernement autoproclamé de Damas cherche à renouer les liens avec Washington. Ils espèrent un allègement des sanctions paralysantes. L'administration Trump n'a pas officiellement reconnu le gouvernement syrien, dirigé par Ahmad Al Shara.
Ahmad Al Shara est un ancien insurgé islamiste qui a commandé l'offensive qui a conduit à la destitution de Bashar Al Assad. Hormis un allègement limité des sanctions, Washington a maintenu la plupart des restrictions. Cela complique les efforts de Damas pour se réintégrer dans l'économie mondiale.
Les États-Unis ont déclaré qu'ils attendraient de voir comment les nouvelles autorités exercent leur pouvoir et garantissent les droits de l'homme avant de lever complètement les sanctions. Ils optent plutôt pour des exemptions ciblées et temporaires. Les sanctions occidentales, principalement émises après la répression des manifestants antigouvernementaux en 2011, ont limité la capacité de la Syrie à se reconstruire.
Les nouvelles autorités syriennes font pression pour que les sanctions américaines et européennes soient levées. Ils soutiennent que les sanctions ont été imposées au régime d'Assad. Le mois dernier, le Royaume-Uni a levé les restrictions sur une douzaine d'entités syriennes, y compris des organes gouvernementaux et des médias.
L'UE a également commencé à réduire ses mesures. Ces mesures visent à soutenir la paix et la prospérité en Syrie et dans la région.