Intégration des Balkans occidentaux à l'UE discutée lors d'une réunion dirigée par l'Italie

Une réunion ministérielle, dirigée par le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani, s'est tenue à la Villa Madama pour discuter de l'intégration des Balkans occidentaux dans l'Union européenne. Des représentants de l'Albanie, de la Bosnie-Herzégovine, du Kosovo, de la Macédoine du Nord, du Monténégro et de la Serbie ont participé, ainsi que des membres du groupe des « Amis des Balkans occidentaux », notamment l'Italie, l'Autriche, la Croatie, la Grèce, la République tchèque, la Slovaquie et la Slovénie. La haute représentante de l'UE, Kaja Kallas, et la commissaire européenne à l'élargissement, Marta Kos, ont également participé. La réunion a porté sur le renforcement de la coordination afin d'accélérer le processus d'intégration européenne d'ici 2025. Tajani a souligné l'engagement de l'Italie en faveur de la stabilité et de la sécurité de la région, citant sa participation à des missions telles que la KFOR, EULEX et EUFOR Althea. L'Italie soutient l'adhésion des pays des Balkans à l'UE avant 2030, avec la possibilité pour la Serbie, le Monténégro, l'Albanie et la Macédoine du Nord d'adhérer d'ici 2029. La Bosnie-Herzégovine pourrait avoir besoin de plus de temps. La relation Kosovo-Serbie a été abordée, Tajani plaidant pour une réduction des tensions et le respect des droits des minorités. Les discussions ont également porté sur le renforcement de la coopération entre l'UE et les partenaires régionaux en matière de sécurité et de réconciliation, avec des contributions de personnalités clés telles que le chef de mission d'EULEX Kosovo, Giovanni Barbano, la vice-présidente de la BEI, Gelsomina Vigliotti, et le secrétaire général de l'InCE, Franco Dal Mas. Parallèlement, l'Autriche et six autres pays de l'UE font pression pour un nouvel élan dans le processus d'adhésion à l'UE pour les États des Balkans occidentaux. Lors d'une réunion à Rome, le chancelier intérimaire autrichien Alexander Schallenberg et ses homologues d'Italie, de Croatie, de République tchèque, de Grèce, de Slovaquie et de Slovénie ont soutenu une intégration progressive et accélérée par des mesures concrètes. Schallenberg a souligné l'importance d'exporter la stabilité pour éviter d'importer l'instabilité. Le président italien Sergio Mattarella a également appelé au courage et à la persévérance pour faire progresser l'intégration européenne, y compris l'adhésion des pays des Balkans occidentaux, de l'Ukraine et de la Moldavie.