Le 23 janvier 2025, une discussion en panel au Forum économique mondial de Davos a réuni les ministres des Affaires étrangères de la Jordanie, de l'Irak, de la France et du gouvernement intérimaire syrien pour aborder les développements régionaux et l'accord nucléaire iranien. Le ministre jordanien des Affaires étrangères, Ayman Safadi, a souligné le potentiel de réduction des tensions dans la région, citant un cessez-le-feu à Gaza comme un signe d'espoir pour le progrès.
Le ministre irakien des Affaires étrangères, Fouad Hussein, a reconnu les défis et les opportunités présents dans la région, en particulier concernant la transformation du cessez-le-feu en paix durable. Il a noté les implications des changements à Damas et la nécessité de collaboration pour aborder la stabilité régionale.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a exprimé un optimisme prudent quant aux cessez-le-feu à Gaza et au Liban, tout en soulignant la nécessité d'une solution politique durable. Les discussions ont également porté sur la nécessité de comprendre les causes des attaques du 7 octobre pour prévenir de futures occurrences.
Barrot a réaffirmé l'engagement de la France à s'engager dans des négociations difficiles avec Téhéran concernant son programme nucléaire, qu'il a décrit comme une préoccupation majeure pour la sécurité de l'Europe. Il a insisté sur l'importance du dialogue par rapport aux options militaires, soulignant que les négociations représentent l'approche la plus raisonnable pour aborder les complexités de la situation.
Les participants au panel ont collectivement reconnu l'interconnexion des problèmes régionaux et l'impact des influences extérieures, en particulier des États-Unis. Ils ont réitéré l'appel à une solution politique qui respecte les droits de toutes les parties impliquées, avec un accent particulier sur l'établissement d'un État palestinien dans le cadre d'une solution à deux États.
En conclusion, les discussions ont souligné l'urgence des efforts diplomatiques au Moyen-Orient, alors que les ministres des Affaires étrangères ont appelé à une approche collaborative pour favoriser la stabilité et la paix dans la région.