Le 25 décembre 2024, le ministre japonais des Affaires étrangères, Takeshi Iwaya, a rencontré son homologue chinois, Wang Yi, à Pékin, abordant les préoccupations militaires et les relations diplomatiques. Il s'agissait de la première visite d'Iwaya en Chine depuis qu'il a pris ses fonctions plus tôt cette année.
Iwaya a exprimé les 'préoccupations sérieuses' du Japon concernant le renforcement militaire de la Chine, en particulier dans le détroit de Taïwan et la mer de Chine orientale, y compris autour des îles Senkaku disputées. Il a appelé à la 'libération rapide' des ressortissants japonais détenus par les autorités chinoises, soulignant l'impact négatif de la loi anti-espionnage de la Chine sur les citoyens japonais envisageant de voyager en Chine.
Malgré ces tensions, les deux ministres ont convenu de faciliter la visite de Wang au Japon dans un avenir proche. Le ministère chinois des Affaires étrangères a confirmé la tenue de la réunion mais n'a pas abordé les discussions militaires ni la question des ressortissants japonais détenus.
Au cours de sa visite, Iwaya a également rencontré le Premier ministre chinois, Li Qiang, où ils ont discuté de la promotion d'une relation 'constructive et stable'. Les deux nations, partenaires commerciaux importants, ont connu des relations tendues en raison de disputes territoriales et de dépenses militaires.
Des actions militaires récentes, y compris l'incursion d'un avion militaire chinois dans l'espace aérien japonais et des tests de missiles, ont intensifié les tensions. De plus, la décision du Japon de libérer de l'eau traitée de Fukushima dans le Pacifique a suscité de vives critiques de la part de la Chine.
Des analystes suggèrent que le retour de Donald Trump à la présidence américaine pourrait influencer la politique étrangère du Japon et ses relations avec la Chine, alors que Pékin cherche à tirer parti de tout changement durant la transition américaine.