Les États de l'UE s'accordent sur de nouvelles sanctions contre la Russie

Édité par : Татьяна Гуринович

Le 11 décembre 2024, les États membres de l'UE ont atteint un accord sur un nouveau paquet de sanctions visant la Russie, principalement axé sur sa soi-disant flotte fantôme impliquée dans le transport de pétrole. Cette décision fait suite aux conflits militaires en cours en Ukraine et s'inscrit dans la stratégie plus large de l'UE d'imposer des mesures plus strictes contre les entités russes.

Selon plusieurs diplomates, les sanctions interdiront à plus de 50 navires supplémentaires d'entrer dans les ports de l'UE et limiteront leur capacité à bénéficier des services offerts par les entreprises européennes. Ce dernier paquet de sanctions marque le 15e tour de mesures contre la Russie depuis le début du conflit.

De plus, l'UE prévoit d'imposer des restrictions commerciales à plus de 30 acteurs supplémentaires soupçonnés d'avoir des liens avec les secteurs de la défense et de la sécurité russes, y compris des entités basées en Chine impliquées dans la fabrication de drones pour le conflit. La présidence hongroise de l'UE a indiqué que d'autres interdictions de voyager et gels d'avoirs contre de nombreuses personnes étaient également envisagés.

Cet accord nécessite une approbation formelle, qui devrait avoir lieu lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE à Bruxelles le 18 décembre 2024. Le dernier paquet de sanctions a été adopté en juin 2024 et se concentrait principalement sur les mesures contre les transactions de gaz naturel liquéfié et les entreprises contournant les sanctions.

De plus, le chancelier allemand Olaf Scholz a plaidé pour une augmentation des investissements dans les secteurs de la défense et de l'énergie de l'Ukraine lors d'un forum économique germano-ukrainien organisé à Berlin. Il a souligné l'importance des investissements privés pour renforcer la résilience de l'Ukraine face aux attaques russes en cours. Scholz a souligné qu'investir en Ukraine aujourd'hui signifie investir dans un futur membre de l'UE.

Les remarques de Scholz interviennent dans un contexte de discussions en cours sur la possibilité de négociations de paix, le Premier ministre polonais Donald Tusk suggérant que des pourparlers pourraient commencer cet hiver. Tusk doit rencontrer le président français Emmanuel Macron pour discuter davantage de la situation.

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