Au 6 octobre 2024, le conflit au Moyen-Orient s'intensifie, en particulier suite à l'invasion terrestre d'Israël au Liban. L'armée israélienne a signalé la mort d'environ 400 opérateurs du Hezbollah au Liban au cours de la semaine dernière, le général Herzi Halevi déclarant que les attaques contre le groupe se poursuivront sans relâche.
Parallèlement, Israël se prépare à une réponse "sérieuse" à une attaque de missiles iranienne impliquant plus de 200 missiles, tandis que le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a averti Tel Aviv contre de nouvelles provocations. Il a réaffirmé l'engagement de l'Iran à soutenir les groupes de résistance contre Israël, le mouvement de résistance islamique irakien annonçant des opérations au cœur du territoire israélien.
À Gaza, le ministère de la Santé, contrôlé par le Hamas, a rapporté que depuis le 7 octobre, plus de 41 825 Palestiniens ont été tués en raison des frappes aériennes israéliennes. Le président français Emmanuel Macron a appelé à un arrêt des livraisons d'armes à Israël utilisées dans le conflit, tandis que le commissaire des réfugiés de l'ONU, Filippo Grandi, a souligné la grave crise que traverse le Liban en raison des bombardements israéliens en cours.
La situation reflète une crise géopolitique plus large, les États-Unis reconnaissant le droit d'Israël à la défense tout en appelant à des réponses plus mesurées pour éviter une escalade supplémentaire. L'expansion du conflit au-delà de Gaza soulève des inquiétudes quant à une guerre régionale, compliquant les efforts diplomatiques internationaux.