Le 5 octobre 2024, dans un mouvement diplomatique significatif, le Premier ministre slovaque Robert Fico a souligné le soutien de la Slovaquie à l'intégration européenne de l'Ukraine tout en exhortant le pays à continuer le transit de gaz à travers son territoire au-delà de l'expiration de son accord avec Gazprom à la fin de 2024.
Fico a exprimé des inquiétudes concernant les problèmes potentiels d'approvisionnement en gaz pour la Slovaquie, qui dépend du transit ukrainien, à partir de 2025. Il prévoit de plaider pour le maintien du transit de gaz lors d'une réunion intergouvernementale le 7 octobre, déclarant : 'Nous persuaderons nos partenaires ukrainiens d'utiliser leur infrastructure énergétique pour les importations de gaz et de pétrole vers l'Europe... Si l'Ukraine souhaite préserver cette infrastructure, elle doit être utilisée.'
Il a souligné que le maintien du transit de gaz serait mutuellement bénéfique pour la Slovaquie et l'Ukraine, car cela génère des revenus provenant des frais de transit. Notamment, les remarques de Fico sur le 'maintien du transit' ont soigneusement évité de mentionner le gaz russe, reflétant une approche nuancée au milieu des tensions géopolitiques en cours.
Fico a également indiqué son intention de rétablir la coopération avec la Russie, conditionnée à la résolution du conflit en Ukraine, et vise à continuer d'acheter du gaz et du pétrole russes tout en maintenant les routes de transit existantes à travers l'Ukraine.