Une étude révolutionnaire publiée le 3 octobre 2024 dans les Proceedings of the National Academy of Sciences révèle une méthode novatrice pour générer de l'eau dans des conditions ambiantes, ce qui pourrait avoir des implications profondes pour les environnements arides et l'exploration spatiale.
L'équipe de recherche, dirigée par Vinayak Dravid, a démontré qu'en utilisant des catalyseurs de palladium et de gaz, de l'eau peut être produite sans avoir besoin de conditions extrêmes. Cette approche innovante fait écho à une scène du film 'Seul sur Mars', où le protagoniste génère de l'eau à l'aide de carburant de fusée et d'un oxygénateur.
L'étude met en évidence le développement d'une membrane vitreuse ultra-mince qui permet de visualiser le processus de génération d'eau à un niveau atomique, atteignant une résolution de seulement 0,102 nanomètres. Cette avancée a permis aux chercheurs d'observer les atomes d'hydrogène pénétrant dans la structure du palladium et la formation de minuscules bulles d'eau, confirmées comme étant de l'eau par spectroscopie de perte d'énergie des électrons.
De manière significative, l'équipe a découvert que l'introduction de l'hydrogène avant l'oxygène optimise le taux de production d'eau. Cette méthode pourrait être particulièrement bénéfique pour les futures missions spatiales, où du palladium rempli d'hydrogène préparé à l'avance pourrait générer de l'eau à la demande pour la consommation et l'irrigation.
Bien que le palladium soit généralement coûteux, les chercheurs ont noté qu'il est recyclable et n'est pas consommé dans le processus, ce qui rend cette méthode durable pour une utilisation à long terme dans l'espace et d'autres applications.