Les États-Unis et l'Irak définissent un plan en deux phases pour mettre fin à la mission militaire

Le 27 septembre 2024, un responsable américain a révélé que les États-Unis et l'Irak avaient convenu d'un plan de transition en deux phases pour conclure la mission militaire 'Operation Inherent Resolve' en Irak. La première phase durera de cette année jusqu'en septembre 2025, se concentrant sur la fin des efforts militaires de la coalition internationale dans le pays.

La deuxième phase s'étendra jusqu'en septembre 2026, se concentrant sur l'assurance que la menace de l'EI ne réapparaisse pas du nord-est de la Syrie. L'accord permet à la coalition de continuer à soutenir les opérations anti-EI en Syrie jusqu'au moins septembre 2026, en fonction des conditions sur le terrain et des discussions politiques entre les deux nations.

Le responsable a souligné que les États-Unis ne se retireront pas d'Irak dans le cadre de cet accord, qui marque une évolution significative de la mission militaire et prépare le terrain pour une relation de sécurité à long terme similaire à celles que les États-Unis entretiennent avec divers partenaires à travers le monde.

Un responsable du Pentagone s'est abstenu de fournir des détails sur l'avenir de la présence militaire américaine en Irak pendant la période de transition, reconnaissant que des changements dans le nombre de troupes et leur positionnement sont attendus, mais restent sous examen et feront partie des discussions en cours avec le gouvernement irakien concernant l'évolution de la relation bilatérale.

Actuellement, les États-Unis comptent environ 2 500 soldats en Irak, ainsi que 900 en Syrie voisine, dans le cadre de la coalition formée en 2014 pour combattre l'EI après que le groupe a saisi un territoire important dans les deux pays. L'EI contrôlait autrefois près d'un tiers de l'Irak et de la Syrie avant d'être vaincu en territoire irakien fin 2017 et en Syrie en 2019.

Les États-Unis ont envahi l'Irak en 2003, renversant Saddam Hussein avant de se retirer en 2011, mais sont revenus à la tête de la coalition en 2014 pour lutter contre l'EI. D'autres pays, dont l'Allemagne, la France, l'Espagne et l'Italie, contribuent également par centaines de soldats à la coalition.

Selon un rapport précédent de Reuters, selon le plan, toutes les forces de la coalition quitteront la base aérienne d'Ain al-Asad dans la province d'Anbar, dans l'ouest de l'Irak, et réduiront considérablement leur présence à Bagdad d'ici septembre 2025.

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