Le 30 janvier 2025, le Parlement européen a reçu une lettre de la députée française Celine Imart, signée par 30 collègues, demandant au Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, de mettre fin aux opérations de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA). Cette lettre fait suite à la libération d'otages israéliens détenus par le Hamas, avec des allégations selon lesquelles ces individus auraient été cachés dans des installations de l'UNRWA.
Imart a condamné l'UNRWA pour avoir prétendument aidé une organisation terroriste, qualifiant ces actions de répréhensibles sur le plan politique, moral et juridique. La lettre comprend des signatures de membres de divers groupes politiques, y compris des Républicains et le Parti populaire européen.
Cette demande d'action coïncide avec l'arrêt des activités de l'UNRWA sur le territoire israélien, à la suite d'une loi adoptée en octobre 2024, bien que les opérations en Cisjordanie et dans la bande de Gaza se poursuivent. Les autorités israéliennes ont accusé 12 employés de l'UNRWA d'implication dans l'attaque du 7 octobre 2023, soulevant d'importantes inquiétudes quant à l'intégrité de l'agence.
En août 2024, une enquête de l'ONU a suggéré que neuf membres du personnel de l'ONU pourraient avoir été impliqués dans l'attaque du Hamas. Guterres a exprimé des regrets concernant la décision d'Israël d'interdire l'UNRWA, la qualifiant d'irréaliste et contraire aux obligations internationales.
Créée en décembre 1949, l'UNRWA fournit des services essentiels à près de six millions de réfugiés palestiniens à travers Gaza, la Cisjordanie, Jérusalem-Est, le Liban, la Syrie et la Jordanie. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que l'UNRWA était 'totalement infiltrée' par le Hamas, plaidant pour d'autres agences de l'ONU et organisations humanitaires pour la remplacer.