Le 29 novembre 2024, le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné le meurtre de plus de 43 000 Palestiniens et la crise humanitaire actuelle à Gaza et en Cisjordanie. Ses remarques ont été faites à l'occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien.
Guterres a souligné que cette année, l'observation est particulièrement douloureuse, car les objectifs fondamentaux de dignité, de droits, de justice et d'autodétermination pour le peuple palestinien semblent plus éloignés que jamais. L'Assemblée générale de l'ONU a établi cette journée en 1977 pour commémorer la résolution 181, qui proposait la création d'États juifs et arabes séparés en Palestine.
Il a déclaré : 'Rien ne justifie la punition collective du peuple palestinien', tout en condamnant également les attaques survenues le 7 octobre de l'année précédente. Guterres a décrit le meurtre de femmes et d'enfants comme 'horrifique et impardonnable.'
Il a critiqué les actions israéliennes en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est, citant l'expansion des colonies, les expulsions, les démolitions, la violence des colons et les menaces d'annexion comme des aggravations de la 'douleur et de l'injustice.'
Guterres a appelé à un cessez-le-feu immédiat, à la libération de tous les otages et à la fin de l'occupation illégale des territoires palestiniens, comme l'a confirmé la Cour internationale de justice et l'Assemblée générale de l'ONU.
Il a souligné la nécessité d'une solution durable basée sur le droit international et les résolutions de l'ONU, envisageant un avenir où 'Israël et la Palestine vivent côte à côte en paix et en sécurité, avec Jérusalem comme capitale des deux États.'
Le Secrétaire général a également appelé à un soutien humanitaire accru, en particulier par l'intermédiaire de l'UNRWA, qu'il a décrite comme 'une bouée de sauvetage irremplaçable pour des millions de personnes.'
Guterres a réaffirmé que les Nations Unies continueront de se tenir aux côtés du peuple palestinien et de ses droits inaliénables à vivre en paix, en sécurité et avec dignité.
Depuis le début de l'offensive brutale en octobre de l'année précédente, Israël aurait tué près de 44 300 personnes à Gaza, principalement des femmes et des enfants, avec plus de 104 900 blessés. La semaine dernière, la Cour pénale internationale a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l'ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité à Gaza. De plus, Israël a été accusé de génocide devant la Cour internationale de justice en raison de ses actions à Gaza.