L'UNESCO se penche sur les menaces pesant sur le patrimoine culturel au Liban face aux frappes israéliennes

Le Comité spécial de l'UNESCO pour la protection des biens culturels se réunira en session d'urgence le 18 novembre pour discuter de la préservation des sites du patrimoine au Liban, en particulier à Baalbek, une ville connue pour ses ruines romaines bien conservées.

L'ambassadeur libanais auprès de l'ONU, Moustapha Adib, et le directeur général des antiquités, Sarkis Khoury, représenteront le ministère de la Culture libanais lors de cette session. Cette réunion fait suite aux appels urgents des autorités libanaises pour une intervention internationale afin de protéger les temples romains de Baalbek et d'autres sites historiques menacés par les frappes israéliennes en cours contre le Hezbollah.

Depuis l'escalade des frappes israéliennes le 27 septembre, au moins 40 personnes ont été tuées et plus de 50 blessées à Baalbek et dans les environs. Israël affirme avoir ciblé des centres de commandement du Hezbollah et a ordonné des évacuations, entraînant le déplacement d'environ 50 000 civils.

Des images récentes suggèrent des dommages aux sites culturels, y compris un nuage de fumée près des temples romains, qui sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1984. L'archéologue Joanne Bajjaly a noté que des dommages structurels ont été constatés sur divers monuments historiques, y compris la Qubbat Doris et des murs de la ville datant de l'ère ottomane.

La Délégation permanente du Liban auprès de l'UNESCO a exhorté la Directrice générale Audrey Azoulay à souligner la nécessité d'une protection accrue des sites naturels et archéologiques. Adib a déclaré qu'il y avait un besoin pressant pour les organisations internationales d'aider à restaurer le patrimoine endommagé et de tenir Israël responsable de ses actions contre les sites culturels.

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