La Cour constitutionnelle sud-coréenne a statué à l'unanimité vendredi en faveur de la destitution du président Yoon Suk-yeol suite à sa tentative de déclarer la loi martiale le 3 décembre. Cette décision entraîne la tenue d'élections anticipées dans les 60 jours, le président par intérim Han Duck-soo restant en fonction jusqu'à cette date.
Des milliers de personnes ont manifesté à Séoul à la suite de la décision de la Cour. Les partisans de Yoon ont scandé des slogans contre la destitution et les élections anticipées, tandis que ses opposants ont célébré la décision.
Yoon a défendu ses actions comme étant nécessaires pour faire face aux menaces de la Corée du Nord et déraciner les « forces anti-étatiques ». Il a accepté le verdict de la Cour et a exprimé sa gratitude à ses partisans.
Le chef de l'opposition, Lee Jae-myung, est considéré comme l'un des favoris pour la prochaine élection.