L'ancien président américain Donald Trump a annoncé de nouveaux tarifs sur tout l'acier et l'aluminium importés aux États-Unis, affirmant qu'ils seront imposés à un taux de 25 %. L'annonce a été faite lors d'un vol de la Floride à la Nouvelle-Orléans, où Trump se rendait pour assister au Super Bowl. Trump a déclaré qu'il prendrait d'autres mesures concernant les tarifs cette semaine, et qu'"un tarif de 25 % sera appliqué à tout l'acier entrant aux États-Unis."
Trump a également annoncé qu'il dévoilerait un plan de tarifs réciproques lundi et mardi, déclarant : "C'est très simple, s'ils nous imposent des tarifs, nous les leur imposerons aussi." Il a ajouté que les nouveaux tarifs seraient mis en œuvre immédiatement.
Trump se plaint depuis longtemps du tarif de 10 % de l'Union européenne (UE) sur les importations de voitures, qu'il juge bien plus élevé que le tarif américain de 2,5 % sur les voitures. Il a répété à maintes reprises : "L'Europe ne prend pas nos voitures, elle envoie des millions de voitures vers l'Atlantique Ouest chaque année."
Le Canada est le premier exportateur d'acier vers les États-Unis, suivi du Brésil et du Mexique. La Corée du Sud, le Vietnam, le Japon et l'Allemagne figurent également parmi les principaux exportateurs d'acier vers les États-Unis.
Le Canada est également le plus grand fournisseur d'aluminium aux États-Unis, représentant 79 % des importations totales d'aluminium au cours des 11 premiers mois de 2024. Le ministre canadien de l'Innovation, François-Philippe Champagne, a déclaré sur les médias sociaux : "L'acier et l'aluminium canadiens soutiennent des secteurs clés aux États-Unis, comme la défense, la construction navale et l'automobile. Nous continuerons de défendre le Canada, nos travailleurs et nos industries."
Trump avait déjà imposé un tarif de 25 % sur l'acier et un tarif de 10 % sur l'aluminium pendant son premier mandat, mais avait ensuite accordé des exemptions à certains partenaires commerciaux, notamment le Canada, le Mexique et le Brésil. L'ancien président Joe Biden a ensuite négocié des accords de quotas avec le Royaume-Uni, l'UE et le Japon pour éviter les tarifs. La récente annonce de Trump n'a pas clarifié le sort de ces accords.