Le Mécanisme de réponse rapide (RRM) du Canada a accusé la Chine de s'engager dans une « activité coordonnée et malveillante » visant à influencer la prochaine course à la direction du Parti libéral du pays. L'activité, qui proviendrait d'un compte WeChat lié au gouvernement chinois, ciblait Chrystia Freeland, une candidate de premier plan pour remplacer le Premier ministre Justin Trudeau. Le RRM a identifié plus de 30 comptes WeChat impliqués dans la campagne, qui a reçu un engagement et des vues élevés. L'ambassade de Chine à Ottawa n'a pas encore répondu aux allégations, mais Pékin a constamment nié toute ingérence dans les affaires canadiennes.
Parallèlement, la Corée du Nord a réitéré sa position sur ses armes nucléaires, déclarant qu'elles ne sont pas un outil de négociation, mais une force de dissuasion contre les menaces. Cette déclaration fait suite à l'appel du président américain Donald Trump à la dénucléarisation complète de la Corée du Nord. Pyongyang a également critiqué la participation des pays de l'OTAN et de l'Europe à des exercices militaires autour de la péninsule coréenne, les accusant de chercher la confrontation et le désarmement pour des gains politiques et militaires. La Corée du Nord a recommandé aux Nations Unies de reconnaître les forces déstabilisatrices en jeu dans le monde avant de critiquer les mesures de légitime défense des États souverains.