Scholz condamne le plan de Trump pour Gaza et critique les sanctions contre la CPI, alors que les tensions au Moyen-Orient augmentent

Le chancelier allemand Olaf Scholz a dénoncé la proposition du président américain Donald Trump de reloger les Palestiniens de Gaza, la qualifiant de "totalement inacceptable". Scholz a déclaré que "nous ne devrions pas reloger les habitants de Gaza en Égypte". Il a souligné la nécessité de prévenir une nouvelle escalade des tensions au Moyen-Orient et a insisté sur l'importance de poursuivre tous les efforts pour garantir la coexistence d'Israël et d'un État palestinien en paix.

Trump, lors d'une récente rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, a annoncé que les États-Unis "prendraient en charge" la bande de Gaza et la transformeraient en un centre économique, la transformant en "Riviera du Moyen-Orient". Il a proposé de reloger les Palestiniens vivant à Gaza dans les pays arabes de la région. Cette déclaration a suscité une réaction internationale généralisée, incitant l'administration Trump à adoucir sa position, en déclarant que le relogement serait temporaire.

Le secrétaire d'État américain Marco Rubio, dans une déclaration sur la question, a affirmé que "ceci ne doit pas être considéré comme une action hostile" et a qualifié le plan de Trump de "proposition généreuse". Il a indiqué que les États-Unis ne s'intéressaient qu'à rendre la bande de Gaza à nouveau habitable, suggérant que le départ des Palestiniens de la région serait plus approprié dans ce processus.

Scholz a également critiqué les sanctions de Trump contre la Cour pénale internationale (CPI). Lors d'un discours à Ludwigsburg, en Allemagne, Scholz a déclaré : "Je ne pense pas qu'il soit juste d'imposer des sanctions à la Cour pénale internationale". Tout en reconnaissant que les désaccords sont normaux, il a qualifié les sanctions de "mauvaise décision". Scholz a souligné le rôle de la CPI dans la prévention des atrocités et des guerres menées par les dictateurs, affirmant que "ce type de sanctions nuit au système de justice internationale".

Trump a annoncé des sanctions contre la CPI après que le tribunal a émis des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Netanyahou et l'ancien ministre de la Défense Yoav Galant pour des accusations de crimes de guerre. Les États-Unis et Israël ne reconnaissent pas la CPI. L'année dernière, la CPI a émis des mandats d'arrêt internationaux à la fois pour les dirigeants israéliens et pour les hauts dirigeants du Hamas pour des crimes de guerre présumés commis pendant la guerre de Gaza.

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