En Allemagne, l'initiative du parti CDU/CSU visant à limiter l'immigration par un vote au Bundestag a suscité la controverse. Alors que 62 % des partisans de la CDU/CSU ont soutenu l'initiative, seuls 43 % des Allemands l'ont approuvée, beaucoup exprimant leur désapprobation du fait que le parti s'appuie sur les votes de l'AfD pour obtenir une majorité. Malgré les déclarations répétées de Friedrich Merz, le candidat de la CDU/CSU à la chancellerie, selon lesquelles il ne collaborera pas avec l'AfD, la confiance du public dans sa position semble s'être affaiblie. Cependant, les événements récents n'ont pas eu d'impact significatif sur la popularité globale de la CDU/CSU, un tiers des Allemands exprimant leur soutien à un futur gouvernement dirigé par eux.
Parallèlement, les prochaines élections fédérales allemandes du 23 février projettent une ombre sur les négociations concernant le paquet d'aide à l'Ukraine. L'ambassadeur ukrainien à Berlin a exhorté les partis politiques allemands à ne pas utiliser l'aide militaire à son pays comme un outil de campagne électorale et à approuver le nouveau paquet d'aide. Cependant, les négociations étant au point mort, il est peu probable qu'un nouveau paquet d'une valeur de trois milliards d'euros soit approuvé avant les élections. Cela pourrait entraîner une réduction importante du soutien allemand à l'Ukraine par rapport à l'année dernière, où il s'élevait à sept milliards d'euros.
Dans un développement distinct, le président russe Vladimir Poutine a menacé d'utiliser des armes nucléaires si l'Occident intervenait dans le conflit en Ukraine. Cette déclaration a été accueillie avec condamnation par la communauté internationale, de nombreux pays exprimant leur inquiétude quant à la possibilité d'une escalade. L'Occident a réitéré son engagement à soutenir l'Ukraine, mais a également souligné l'importance d'éviter une confrontation militaire directe avec la Russie.