Le nouveau gouvernement belge annonce des politiques migratoires plus strictes, la relance du nucléaire et une augmentation des dépenses de défense

Le nouveau Premier ministre belge, Bart De Wever, a présenté les priorités politiques de son gouvernement au parlement mardi. L'accent est mis sur des politiques migratoires plus strictes, la révocation de la loi de sortie progressive du nucléaire et l'augmentation des dépenses de défense pour atteindre les objectifs de l'OTAN.

De Wever, un nationaliste flamand de droite, a adopté un ton plus conciliant, allant même jusqu'à commencer son discours en français plutôt qu'en néerlandais. Le gouvernement vise à freiner l'immigration, citant la pression sur la capacité d'accueil. La Belgique a reçu 39 615 demandes d'asile en 2024, dépassant la capacité du pays de 36 200 places. De Wever a déclaré qu'une "politique migratoire plus ordonnée et plus humaine" nécessite des mesures plus strictes, notamment la difficulté de la réunification familiale.

Le nouveau gouvernement prévoit d'abroger la loi belge de sortie progressive du nucléaire, jugée "désuète" par De Wever. Le ministre de l'Énergie, Mathieu Bihet, a indiqué que le pays envisageait de construire de nouveaux réacteurs.

De Wever a réitéré les plans d'augmentation des dépenses de défense à 2% du PIB d'ici 2029, conformément aux engagements de l'OTAN, et à 2,5% d'ici 2034. Actuellement, la Belgique alloue 1,3% de son PIB à la défense. De Wever a souligné l'importance de contribuer à la protection de la société occidentale en tant que membre fondateur de l'OTAN.

Avez-vous trouvé une erreur ou une inexactitude ?

Nous étudierons vos commentaires dans les plus brefs délais.