Après avoir récemment imposé des tarifs sur les importations en provenance du Canada et du Mexique, le président américain Donald Trump s'est maintenant tourné vers l'Union européenne, menaçant d'imposer des tarifs sur les produits de l'UE. Trump a exprimé son mécontentement à l'égard des pratiques commerciales de l'UE, citant un important déficit commercial entre les États-Unis et l'UE. Il a spécifiquement mentionné les voitures allemandes et le champagne et le fromage français comme cibles potentielles pour les tarifs.
L'UE a répondu par des avertissements de représailles, déclarant qu'elle prendrait des mesures décisives contre tous les tarifs injustes ou arbitraires imposés par les États-Unis. Le chancelier allemand Olaf Scholz a souligné la capacité de l'UE à façonner sa propre politique commerciale et à répondre par des tarifs réciproques.
Bien que l'UE ait signalé sa volonté d'augmenter les importations de gaz naturel liquéfié américain, les experts suggèrent que l'administration actuelle de Trump est plus déterminée et mieux préparée à une guerre commerciale que pendant son mandat précédent. Cependant, les expériences passées indiquent que Trump n'est peut-être pas réellement intéressé par une guerre commerciale avec l'UE.
Pendant sa précédente présidence, Trump avait imposé des tarifs sur certaines importations d'acier et d'aluminium en provenance de l'UE, mais ces tarifs ont ensuite été suspendus à la suite d'un accord avec le président Joe Biden. Si ce compromis n'est pas prolongé, les tarifs pourraient être rétablis en avril, ainsi que les tarifs de rétorsion imposés par l'UE sur les motos Harley Davidson et le whisky bourbon.
L'UE est susceptible de subir des pressions pour faire des concessions politiques et économiques afin de répondre aux demandes de Trump et de parvenir à un accord favorable. Cela pourrait impliquer des achats accrus de pétrole et de gaz américains, ainsi que des investissements plus importants dans l'équipement militaire américain. Les entreprises européennes pourraient également être encouragées à étendre leurs opérations de production aux États-Unis afin d'atténuer les pressions économiques actuelles.