Le 29 janvier 2025, l'administration Trump a annulé un ordre fédéral qui avait temporairement gelé toutes les subventions et aides fédérales, une mesure qui avait été bloquée par un juge fédéral. Le gel des financements, qui avait été mis en place le 28 janvier, devait perturber des dizaines de milliards de dollars de dépenses dans divers secteurs, y compris la santé, l'éducation et l'aide en cas de catastrophe.
La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a précisé que la directive du Bureau de gestion et du budget (OMB) avait été annulée, déclarant : 'Ce n'est PAS une annulation du gel des financements fédéraux. C'est simplement une annulation de la note de l'OMB.'
Dans un développement séparé le même jour, la secrétaire à la sécurité intérieure, Kristi Noem, a annoncé la révocation d'une décision qui avait fourni des protections contre la déportation à environ 600 000 Vénézuéliens. Cette décision inverse une extension ordonnée par l'ancien président Joe Biden, qui devait durer jusqu'en octobre 2026.
Noem a indiqué que l'administration envisageait des options pour déporter des Vénézuéliens et d'autres migrants de pays qui limitent le nombre de déportés qu'ils acceptent. Des discussions seraient en cours concernant l'utilisation potentielle de la base navale américaine à Guantanamo Bay, Cuba, comme installation pour héberger les déportés.
Le programme de statut de protection temporaire (TPS), qui a été élargi sous l'administration Biden, offre un soulagement aux personnes provenant de pays confrontés à des circonstances extraordinaires telles que des catastrophes naturelles et des conflits armés. L'administration Biden avait cité la crise humanitaire continue au Venezuela comme raison de l'extension du TPS pour les Vénézuéliens.
Lors de sa campagne pour l'élection présidentielle de 2024, Trump a promis de renforcer les contrôles d'immigration et de sécuriser la frontière. Après son investiture, il a ordonné un examen des désignations TPS par le biais d'un décret intitulé 'Protéger le peuple américain contre l'invasion.'
De plus, le Brésil a exprimé sa condamnation envers le gouvernement américain après des rapports faisant état de déportés arrivant sur un avion menottés.