Le 21 janvier 2025, des membres des partis d'opposition slovaques ont quitté la chambre parlementaire en signe de protestation contre la décision de tenir une session fermée concernant un vote de confiance pour le gouvernement du Premier ministre Robert Fico.
Le vote de confiance, initialement prévu ce jour-là, a été reporté après que les dirigeants de l'opposition ont retiré leur proposition d'initier un vote de défiance pour éviter de voter sans leur présence. Fico a justifié la session fermée en déclarant qu'un rapport confidentiel du Service d'information slovaque (SIS) devait être présenté, contenant des informations sérieuses sur des efforts organisés visant à déstabiliser la République slovaque.
Le leader de l'opposition, Michal Šimečka, du parti Progressiste Slovaque, a critiqué la coalition au pouvoir pour avoir intentionnellement déraillé le vote de confiance afin de cacher les discussions sur ses échecs au public. Lui et des représentants de plusieurs partis d'opposition ont annoncé des plans pour une nouvelle session concernant la confiance dans le leadership de Fico.
Le 14 janvier, des partis d'opposition, dont le Parti progressiste slovaque, la Liberté et la Solidarité, les Démocrates chrétiens, la Slovaquie, Pour le peuple et l'Union chrétienne, ont tenu une conférence de presse conjointe pour exprimer leur intention d'initier un vote de défiance contre le gouvernement de Fico.
Fico a fait face à des critiques pour ses engagements étrangers, en particulier sa rencontre avec le président russe Vladimir Poutine en décembre 2024, qui a soulevé des préoccupations concernant les politiques énergétiques de la Slovaquie et leurs implications pour l'Ukraine au milieu des conflits en cours.
Les commentaires récents de Fico ont également suscité des réactions négatives, alors qu'il exprimait sa frustration envers le président ukrainien Volodymyr Zelensky et suggérait une réunion pour discuter des questions de transit gazier, qui n'a pas encore eu lieu.